MOT D’ACCUEIL DU SG Xème AGO OCDI/CARITAS DAPAONG 20 au 22 Février 2024 DALUAG

Révérend père Vicaire Général, représentant notre père évêque, en communion avec nous,

Révérende sœur Responsable du Service Assistance et Secours d’Urgence à l’OCDI Nationale et représentant le Secrétaire Général de l’OCDI Nationale,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Services déconcentrés de l’Etat,

Révérend Pères, frères et sœurs de la vie consacrée,

Mesdames et Messieurs les délégués et responsables paroissiaux de l’OCDI,

Mesdames et messieurs les représentants des institutions diocésaines,

Chers membres du Conseil d’Administration et du Bureau Exécutif de l’OCDI/Caritas Dapaong,

Chers invités à vos rangs et grades respectifs,

C’est le cœur rempli d’enthousiasme et d’optimisme que je viens à quelques instants de l’ouverture

de la Xème Assemblée Générale Ordinaire de l’OCDI/Caritas Dapaong, prévue du 20 au 22 Février

2024 vous souhaiter la cordiale bienvenue dans cette maison d’accueil et de prière.

La présente rencontre qui se veut un cadre d’échange et de partage, certes augure une nouvelle

dynamique et un nouveau tournant dans notre engagement commun dans la recherche des causes

réelles qui portent atteinte aux velléités individuelles et collectives visant à induire des changements

significatifs au cœur de notre société.

En effet, tous imprégnés des réalités quotidiennes, des tendances actuelles de notre région tant au

plan sécuritaire qu’écologique, sommes mieux placés pour initier et mener en synergie des actions

adéquates en partenariat avec des acteurs à différents niveaux. Des actions visant à atténuer la

vulnérabilité, à accroître la résilience des communautés seront tributaires de cette Assemblée

Générale Ordinaire au cours du prochain triennat.

Evidemment, la mission de l’OCDI/Caritas Dapaong qui consiste  à  amener les communautés à

prendre conscience de leurs problèmes, à l’examiner en vue de rechercher les voies et moyens

susceptibles de conduire à l’amélioration de leurs conditions de vie ;à planifier, coordonner la

pastorale sociale de l’Eglise catholique du diocèse de Dapaong en étroite collaboration avec les autres

structures à caractère sociales de la dite Eglise( les centres agricoles, les centres de promotion

féminine, les centres de santé, Justice et Paix, mouvements d’action catholiques, communication

sociale etc.) ; à susciter et encourager les actions en faveur de l’auto-prise en charge, de l’entraide

tant au plan diocésain, national, zonal, régional qu’international, ne peut transmettre la vie qu’en se

concrétisant, en rejoignant les réalités des personnes. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que faire

abstraction des défis réels qui rendent hypothétiques le présent et l’avenir d’un peuple est une

autre manière d’occulter la mission rédemptrice instituée et consacrée par le Médiateur des

hommes auprès de la Source de tout bien.

C’est dans cette dynamique que l’OCDI/Caritas Dapaong en tant que partenaire de l’Etat, membre du

Réseau international et national de la Caritas, membre du Consortium OCDI-CARTO-JARC et actrice

auprès des Organisations de la Société Civile, s’intéresse à la thématique transversale qu’est la

sauvegarde environnementale en lien avec la dimension sanitaire.

Telle est la raison pour laquelle, elle travaille en arrimage avec les politiques nationales, dans la

perspective des Objectifs de Développement Durables(ODD 1, 3, 13,14 et 15) qui visent

respectivement à éradiquer la pauvreté, à assurer la bonne santé et le bien-être, à lutter contre les

changements climatiques et leurs effets, à protéger la vie aquatique et terrestre. L’OCDI contribue

d’ores et déjà dans la savane au diagnostic agroécologique dont l’ambition est de contribuer à définir

une vision commune qui fera de la Transition Ecologique Juste une réalité tangible et mieux

vulgarisée tant à l’échelle régionale que mondiale, au moyen de référentiel.

L’autonomie à laquelle nous aspirons devra s’appuyer à tout point de vue sur des recherches

d’approches locales innovantes qu’inspirent les multiples formes de pauvretés auxquelles la région

fait face.

Dans le cadre précis de la sauvegarde environnementale, il y a lieu de se mettre à l’écoute de nos

réalités, des interactions, des effets qu’elles produisent mais aussi et surtout des personnes

impactées par ces mêmes effets dans le but de cheminer ensemble, de se disposer à coconstruire

l’immense et complexe chantier du développement humain intégral. En effet, l’enjeu est que les

propositions d’approches de solution, de bonnes pratiques locales produisent des résultats au-delà

du périmètre de leur expérimentation.

Somme toute, l’acte de rédemption de l’humain, essentiellement esprit inséparable du corps,

requiert dans des situations concrètes le long de l’histoire, en tant qu’elle est lieu par excellence du

brassage, de la coopération entre le divin et l’humain s’actualise en permanence.

L’Eglise en tant que coopératrice de l’ordre temporel et médiatrice de biens spirituels a reçu de son

divin Rédempteur non seulement son être, son essence, mais aussi son cahier de charge qui demeure

ouvert aux préoccupations majeures et fondamentales de l’humanité. Elle s’emploie dès lors à

rendre à la création, laquelle aspire résolument à voir se manifester en sa faveur les filles et fils de

Dieu, le service de la sauver du péril et de la menace de son anéantissement. Cette menace revêt

sans nul doute plusieurs formes, passant des plus criardes aux plus insidieuses.

La protection de nos ressources humaines, foncières, hydrauliques, végétales en vue d’une

production céréalière, animalière, halieutique respectueuse de l’environnement et de l’écosystème

aujourd’hui et demain nous incombe.

Oui, une Assemblée Générale Ordinaire où nous apprendrons à marcher ensemble de manière

concrète sur le Chemin qui est Vérité et Vie, afin de répondre volontiers au cri de notre mère, de

notre maison commune est gage d’un développement intégral.

Puisse la thématique abordée au cours de cette Xème Assemblée Générale Ordinaire, à savoir « La

sauvegarde environnementale et la dimension sanitaire : enjeux dans la région des savanes

aujourd’hui et demain », répondre d’une part aux préoccupations à la base, grâce à l’intérêt que

nous y accordons, et d’autre part nous rapprocher davantage dans le combat contre la pauvreté

multidimensionnelle qui traverse comme un fleuve notre maison commune.

Je vous remercie.