DOYENNE
Paroisse Cathédrale saint Charles Lwanga
Paroisse Sainte Monique de Dapaong-Kombonlouaga
Paroisse Bon Pasteur de Dapaong-Natibagou
Paroisse Saint Paul Apôtre des Nations de Dapaong-Nassable
VISITE PASTORALE DU NONCE APOSTOLIQUE
PÈLERINAGE 2022
lettre pastorale Avent 2022
Jubilé d'Or Sacerdotal de Monseigneur Jacques ANYILUNDA
COMMUNAUTES
Ordre des Frères Mineurs franciscains (OFM) (1956)
Fils de Marie Immaculée (FMI)-Nazareth (1968)
Frères des Ecoles Chrétiennes (FEC) (1972)
Frères de l’Instruction Chrétienne (FIC) (1982)
Société du Verbe Divin (SVD) (1984)
Petite Œuvre de la Divine Providence (1987)
Salésiens de Don Bosco (SDB) (1990)
COMMUNAUTE RELEGIEUSE DON ORIONE
Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie (FMM) (1962)
Sœurs Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus (HSCJ) (1962)
Filles de la Charité du Sacré Cœur de Jésus (FCSCJ) (1962)
Sœurs de l’Immaculée Conception (SIC) (1969)
Sœurs Notre Dame de l’Eglise (1979)
L’Institut des filles de Marie (1990)
Sœurs de Sainte Catherine d’Alexandrie (1994)
Monastère de l’Emmanuel de Sadori (OSB) (1994)
Sœurs de la Providence de Saint Paul (PSP) (1996)
Religieuses de l’Instruction Chrétienne (RIC).
Sœurs de la Miséricorde de Sées
Sœurs Missionnaires Serviteurs de l'Évangile de la Miséricorde de Dieu.
Sœurs Adoratrices Servantes du Très Saint Sacrement et de la Charité
Petites Sœurs Missionnaires de la Charité
AXES DE DEVELOPPEMENT
Education et formation
PRÊTRES DIOCÉSAINS
Masse Media
Évêché
Société et familles chrétiennes
DIOCESE
LETTRE PASTORALE POUR LE CARÊME 2024
LETTRE
PASTORALE POUR LE CARÊME 2024
Chers
Diocésains,
" Les yeux
fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu."
C’est par cette
antienne que l’Eglise commence chaque matin sa prière de louange pendant ce
beau temps liturgique. Les lectures liturgiques que nous écouterons, nous
montreront au fil des jours que le carême est d’abord le combat de Dieu. C’est
pour cela que nous pouvons nous engager dans l’arène en toute confiance.
Avoir les yeux fixés
sur Jésus-Christ, c’est changer son regard sur les réalités du monde,
l’orienter différemment, se décentrer de soi-même. Les trois principaux exercices que nous prescrit l’Eglise
pendant le carême – la prière, le jeûne et l’aumône -, sont les armes de ce
combat spirituel. "Ils ne sont pas indépendants,
mais un seul mouvement d’ouverture, de liberté."
Dans la prière,
et particulièrement dans l’adoration, le Christ se donne à notre contemplation.
Alors, nos sens, notre intelligence, et bien plus notre cœur, se décentrent
pour se laisser captiver par lui. L’adoration est justement, comme le souligne
le Catéchisme de l’Eglise : le fait de "reconnaitre
[Jésus] comme Dieu, comme le Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître
de tout ce qui existe, l’Amour infini et Miséricordieux. L’adoration du Dieu
unique libère l’homme du repliement sur soi-même, de l’esclavage du péché et de
l’idolâtrie du monde" (CEC, 2096-2097).
L’aumône, fait avec
amour gratuit et don de soi, détourne notre regard de nous pour porter notre attention aux plus pauvres à qui
Jésus s’est identifié par son Incarnation: "
Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est
à moi que vous l’avez fait" (Mt 25,41).
Dans le jeûne
enfin, l’homme ne se préoccupe plus seulement de ses propres besoins mais
s’associe, par ce petit sacrifice, au sacrifice d’un Autre, le Christ lui-même.
Unir son sacrifice, aussi petit soit-il, à celui du Christ mort pour nous sur
la croix, c’est s’associer à son acte de salut, participé à la Rédemption du
monde.
Le plus grand
exemple de jeûne que Jésus nous a donné c’est le don de lui-même et de son
corps sur la croix : le sacrifice de sa vie. C’est dans cet esprit
d’abandon, de sacrifice et de don de soi, que l’Eglise nous invite à Jeûner.
A la suite du
Christ, laissons-nous entraîner au désert par l’Esprit du Seigneur qui veut
nous parler cœur à cœur. Saisissons l’opportunité pour approfondir notre
connaissance de Dieu et renouveler notre alliance avec lui. "Le Carême est le temps de la grâce durant
lequel le désert redevient – comme l’annonce le prophète Osée – le lieu du
premier amour (cf. Os 2, 16-17)… Comme un époux, il nous ramène à lui et
murmure à notre cœur des paroles d’amour.
Dans la
dynamique de l’évaluation et de l’approfondissement de notre premier Synode
diocésain, je nous propose de nous arrêter davantage, durant ce temps de
préparation aux fêtes pascales, sur les 5 valeurs évangéliques qui ont été
identifiées comme piliers des
Communautés Chrétiennes de Base (CCB) : la prière, la Parole de
Dieu, la communion fraternelle la solidarité et la mission. Prenons
personnellement le temps de regarder comment elles sont vécues dans nos
familles et nos communautés.
Pour cela, il
est important de nous poser sincèrement quelques questions : Qu’elle place
la prière occupe-t-elle dans ma vie,
dans celle de ma famille ou de ma communauté ? Suis-je fidèle à mes prières
du matin et du soir, avant et après le travail et les repas, à la prière du
chapelet, de l’angélus, à l’oraison, à la visite ou à l’adoration du Très Saint
Sacrement, etc. ? Est-ce que je participe à la vie, aux activités et aux
événements de ma communauté, de ma paroisse, du diocèse ? La Parole de Dieu est-elle au
centre de ma vie ? Est-elle
vraiment ma nourriture, la lumière de mes pas, la lampe de ma route ? En quoi
la Parole de Dieu améliore-t-elle la qualité de ma relation avec ceux et celles
avec qui je partage le toit, la vie, le travail ou la mission ?
Que dois-je
concrètement changer dans ma vie, mon comportement, mon attitude, afin de
favoriser la communion fraternelle,
l’unité, le vivre-ensemble, la cohésion sociale ? Dans un monde où
l’indifférence se mondialise de plus en plus, la solidarité avec ceux qui souffrent et ceux qui ont besoin
de l’aide, doit être la marque du chrétien. La solidarité consiste à avoir un
cœur attentionné et compatissant, qui se laisse toucher et frémir devant
la misère de l’autre ; un cœur qui
nous pousse à agir comme Jésus, à aimer les autres pour ce qu’ils sont, à
reconnaître leur dignité, à respecter la justice et le droit, à travailler pour
le bien commun.
Enfin, la mission confiée aux Apôtres
par le christ – Allez ! Proclamez la bonne Nouvelle – vaut pour tous les
chrétiens. De par son baptême tout chrétien est un envoyé, sur qui le Seigneur
compte pour que la Bonne nouvelle du salut se répande jusqu’aux extrémités de
la terre (Mt 28). "La mission concerne tous les chrétiens, tous les
diocèses et toutes les paroisses, toutes les institutions et toutes les
associations ecclésiales. Aucun de ceux qui croient au Christ, aucune
institution de l’Eglise ne peut se soustraire à ce devoir suprême :
annoncer le Christ à tous les peuples " (Redemptoris Missio, 2a.3d).
Suis-je conscient de cette responsabilité qui est mienne ? Comment est-ce
que je l’assume concrètement au quotidien ?
Mettons à profit
ce temps de conversion par la
révision de vie, l’évaluation de la qualité de nos relations avec Dieu et avec
nos frères et sœurs, pour nous laisser
renouveler intérieurement, comme
nous y invite instamment l’Apôtre Paul, par "
la transformation spirituelle de votre pensée", pour revêtir l’homme
nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la
vérité. Débarrassez-vous donc du mensonge, et dites la vérité, chacun à son
prochain, parce que nous sommes membres les uns des autres" (Ep 4,
23-25).
Le Jeûne qui
plait au Seigneur, c’est faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches
du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs, partager ton
pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir
celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable." (Is
58, 6-7). " Aujourd’hui encore, le cri de tant de frères et sœurs opprimés
parvient au ciel. Est-ce qu’il nous parvient, à nous aussi ? Nous
ébranle-t-il ? Nous émeut-il ?"3 Les yeux fixés sur
Jésus-Christ, engageons-nous résolument dans ce combat de Dieu, chacun là où il se trouve.
Que la Vierge Marie, la première en chemin,
intercède pour nous et soutienne notre effort dans la mise en œuvre de cette feuille
de route que le Seigneur nous trace pour ce temps d’entraînement à lutter
contre tout esprit du mal et tout ce qui, dans le monde, asservit l’homme,
voulu et créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Bon saint et
fructueux temps de carême !
Avec Marie, approfondissons notre Synode diocésain.
Bien fraternellement dans le Seigneur et à son service.
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